CETTE ÉDITION |
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ÉDITIONS ANTÉRIEURES |
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Les honneurs pour l’arrondissement |
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Le 25 avril dernier, le plan de lutte contre les îlots de chaleur urbains enclenché l’an passé par l’arrondissement a remporté les honneurs au Gala de reconnaissance en environnement et en développement durable du Conseil régional de l’environnement (CRE) de Montréal, dans la catégorie « Corps publics et institutions ».
Le dévoilement des lauréats s’est fait devant plus de 500 acteurs du milieu de l’environnement et du développement durable de l’île de Montréal. L’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, pour son projet de recyclage des matériaux d’excavation, et la Direction des immeubles de la Ville de Montréal, pour son projet de patinoire durable, étaient également finalistes dans cette catégorie.
Rosemont–La Petite-Patrie est un pionnier au Québec dans la lutte contre ce phénomène nocif pour la santé des citadins. Son règlement s’attaque au problème par l’utilisation de matériaux réfléchissants sur les toitures, par le verdissement et par l’utilisation de matériaux qui permettent l’absorption de l’eau de pluie par le sol. Pour plus d'informations
Phénix de l’environnement Le même plan de lutte contre les îlots de chaleur est également en nomination pour remporter un prestigieux prix Phénix. Le dévoilement du gagnant s’est déroulé le 24 mai dernier, soit au moment où ce bulletin était sous presse.
Les Phénix de l'environnement ont été créés il y a 15 ans par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, Éco Entreprises Québec et la Fondation québécoise en environnement.
Pour connaître les gagnants, consultez le site des Phénix. |
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Aménager une ruelle verte |
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Vous êtes un regroupement de citoyens intéressés à verdir leur ruelle ? Emboîtez le pas aux riverains d’une vingtaine de ruelles qui ont déjà amorcé un projet !
Le verdissement de votre ruelle ajoute à la qualité de votre environnement résidentiel, tout en augmentant la fraîcheur du voisinage lors des périodes de canicule et en réduisant les îlots de chaleur urbains.
Dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, aménager une ruelle verte consiste à verdir les bandes riveraines de la voie publique. La réalisation d’un tel projet est amorcée par les résidants riverains, en collaboration avec le programme Écoquartier et l’arrondissement. Pour plus d'informations
Réaliser un projet La réalisation d’un projet de ruelle verte dépend de deux conditions : le respect des critères de l’arrondissement et la participation du comité de ruelle.
Les résidants intéressés peuvent s’informer auprès des intervenants du programme Écoquartier afin d’évaluer au préalable la faisabilité de leur projet.
Le potentiel de verdissement est déterminé à l’aide de critères tels que le type, la forme et l’usage de la ruelle. Selon ces critères, il se peut qu’une ruelle soit plus difficile à aménager que d’autres.
Écoquartier 3311, rue Masson 514 727-6775 soder.qc.ca |
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Lutte sévère contre l’agrile du frêne |
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La Ville de Montréal a mis en place le Plan d’action montréalais pour la lutte contre l’agrile du frêne, dont les mesures s’appliqueront jusqu’en 2015, et l’arrondissement y participe activement. La découverte à Montréal de cet insecte ravageur originaire d’Asie qui détruit le frêne est le résultat d’un programme de dépistage hâtif mis en place dès 2009. L’administration municipale doit protéger la forêt urbaine, et 20 % des arbres répertoriés sur le domaine public sont des frênes.
Quoi faire avec les branches et les résidus de bois ? Afin de réduire le risque de dispersion de l’agrile sur l’île et à l’extérieur de l’île, les branches d’arbres (toutes essences confondues) doivent désormais être déposées à part des autres résidus verts et ne peuvent plus faire partie de la collecte de déchets. Les branches de 22 cm et moins doivent être attachées en paquets par les citoyens, puis déposées en bordure de rue. Les citoyens doivent composer le 311 lorsqu’ils ont des branches à faire ramasser. L’arrondissement ira les déchiqueter sur place.
La collaboration des résidants est précieuse et nécessaire. L’enjeu est important : la perte de tous les frênes sur un horizon de 10 à 15 ans.
Les émondeurs ont la responsabilité de se défaire des branches coupées.
Un plan d’action responsable Le plan prévoit la poursuite des activités de dépistage et déploie plusieurs stratégies pour ralentir l’insecte, suivre l’évolution de la situation et adopter les niveaux d’intervention les plus appropriés.
La Ville traitera les frênes situés autour des frênes infestés à l’aide de TreeAzin, un biopesticide sans danger pour la santé humaine et animale et à faible impact sur l’environnement. Ce traitement vise à éliminer la nouvelle génération de l’insecte. Au cours des prochains mois, près de 800 frênes seront traités. Plus d'informations |
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Chronique horticole |
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Parlons insectes des arbres ! Les arbres sont l’appât d’une grande diversité d’insectes qui causent dommages foliaires, retards de croissance ou nuisances. Voici un bref aperçu des principales menaces de nos arbres urbains :
Puceron du tilleul Petit insecte piqueur suceur se logeant en colonies abondantes sous la surface des feuilles pour y sucer la sève. Son hôte préféré semble le tilleul, mais le puceron trouve aussi logis sur d’autres d’arbres. « L’arbre coule ou perd de la sève! » Phrase courante s’avérant inexacte puisque ce liquide collant et sucré, appelé miellat, est excrété par les pucerons en cours de digestion. Un jet d’eau puissant dirigé sous les feuilles peut déloger plusieurs pucerons paresseux, avides de toujours se régaler !
Psylle du micocoulier Les nouvelles colonies de psylles apparaissent en septembre. Les galles circulaires observables sur les feuilles du micocoulier indiquent la présence de cet insecte suceur. Le captage des psylles au vol par une bande collante bleue installée autour du tronc, à la base des branches, permet d’en éliminer quelques-uns. Attention au maillage standard de vos moustiquaires puisque cet insecte miniature s’y infiltre facilement. Un maillage très fin bloquera l’entrée aux psylles, inconvénient temporaire d’une durée de 2 à 3 semaines.
Agrile du frêne Insecte exotique et menace de l’heure pour les frênes de l’arrondissement, composant environ 30 % de la totalité de nos arbres. L’agrile s’attaque essentiellement aux frênes de toutes essences. Son dépistage demande un oeil averti ainsi qu’une bonne connaissance des particularités de l’insecte. Les dommages des larves à la couche située sous l’écorce, le cambium, dont le rôle est de transporter les éléments nutritifs et l’eau, contribuent progressivement à tuer l’arbre ainsi privé de ses nutriments.
Ce printemps, attention de ne pas confondre certaines anomalies des feuilles dues au redoux de mars avec des signes de maladies ou de présence d’insectes! |
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Nouveaux bacs de recyclage |
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Quelque 43 000 résidants recevront au cours des prochaines semaines le tout nouveau bac de recyclage qui remplacera définitivement le bac vert traditionnel. Plus propre grâce à son couvercle, au design moderne et doté d’une poignée, le « p’tit nouveau » aura de quoi plaire à tous et chacun.
Le bac est plus léger que son prédécesseur, même si sa capacité est supérieure de 20 %. En effet, ses 25 pouces de hauteur peuvent stocker jusqu’à 67 litres de matières résiduelles.
Le nouveau bac sera distribué gratuitement à tous les domiciles de l’arrondissement qui ne permettent pas l’usage du gros bac roulant.
Les anciens bacs verts ne seront plus acceptés. Ceux placés sur le trottoir seront ramassés et recyclés en même temps que leur contenu. Les résidants sont donc invités à plutôt le conserver pour d’autres usages domestiques (boîte à plants, de rangement, etc.).
À noter que les sacs bleus ou transparents peuvent toujours être utilisés pour la collecte sélective des matières recyclables. Pour plus d'informations |
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Rappel sur la collecte des résidus alimentaires et agrandissement de la zone de collecte |
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À l’automne, Rosemont–La Petite-Patrie continuera d’être l’arrondissement montréalais offrant le plus important service de collecte des résidus alimentaires, avec un total de 20 000 foyers desservis. L’arrondissement offrira en effet les petits bacs bruns à 13 000 nouvelles résidences, pour totaliser près du tiers des 70 000 portes du territoire.
L’arrondissement veut atteindre rapidement l’objectif québécois de réduire l’enfouissement de 60 %, et la collecte des putrescibles est un bon moyen d’y arriver puisque ceux-ci représentent près de la moitié des matières récupérables du sac à ordures. Il faudra attendre l’ouverture éventuelle de centres de compostage municipaux à Montréal pour pouvoir offrir le service à tous les résidants. Avec 134 000 habitants, Rosemont–La Petite-Patrie constitue la huitième plus importante population municipale du Québec. La proximité de tous les services et du centre-ville en fait un secteur résidentiel des plus populaires.
Depuis deux ans, l’arrondissement a implanté la collecte des déchets alimentaires dans 7 000 résidences, réparties en trois secteurs différents. Chaque citoyen produit en moyenne plus de 600 kilos de résidus par année, dont 374 peuvent être recyclés. Pour plus d'informations |
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Détecteurs de fumée : de nouvelles règles pour votre sécurité |
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Encore trop de citoyens sont indifférents à l’importance de munir leur logement de détecteurs efficaces. C’est pourquoi, au début de l’année, le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) a modifié sa réglementation afin de déterminer clairement la responsabilité des locataires et des propriétaires d’immeubles en matière de prévention des incendies.
Ces nouveaux règlements encadrent davantage l’entretien des équipements et des systèmes de protection incendie.
Rappelons que les incendies causent de 15 à 18 décès chaque année à Montréal et que dans la majorité de ces cas, l’avertisseur de fumée ne fonctionne pas ou il n’y en a aucun. - Le propriétaire doit installer des avertisseurs de fumée à chaque étage d’un logement et les remplacer au plus tard 10 ans après la date de fabrication.
- L’entretien de l’appareil, incluant le remplacement de la pile, doit être effectué par l’occupant de l’habitation.
- Dans les édifices à logements et les condominiums, les propriétaires doivent tenir un registre de la vérification annuelle des avertisseurs de fumée, tout comme pour la vérification du système d’alarme-incendie du bâtiment.
Plus d'informations |
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