Plantes indigènes… pourquoi pas ?
L’introduction de plantes indigènes au jardin ouvre les portes d’un patrimoine floristique très riche et diversifié. Établies sans l’intervention humaine depuis la dernière glaciation, ces plantes s’adaptent sans difficulté au climat local et résistent facilement aux maladies et à la sécheresse.
Bien orchestrer son jardin demeure la préoccupation de tout jardinier. La présence des trois strates végétatives, soit arbres, arbustes et vivaces, apporte un équilibre aux petits et grands jardins. Aussi, les plantes indigènes possèdent beaucoup d’autres avantages : elles demandent un entretien minimal, peu ou pas de fertilisant ou de pesticides (elles résistent bien aux insectes), ne nécessitent aucune protection hivernale et tous les types de sols et d’ensoleillement leur conviennent!
Évoquant la nature, les plantes indigènes créent un lien avec les espaces verts environnants, qu’il s’agisse de boisés naturels ou de parcs urbains. Papillons, colibris, insectes pollinisateurs et oiseaux y trouvent refuge et nourriture.
Comme l’utilisation de ces plantes ne doit pas devenir une menace pour la flore sauvage, il est recommandé de se les procurer chez les producteurs spécialisés. Vous bénéficierez ainsi de bons conseils et ferez de belles découvertes!
Quelques plantes indigènes et leurs besoins Soleil
Achillea millefolium : sol sec, fleurs blanches, 45 cm.
Helenium autumnale : sol lourd et argileux (Montréal), fleurs jaunes, 65 cm.
Mi-ombre – ombre
Aralia racemosa : sol riche et frais, très grandes feuilles, 135 cm. Soleil – mi-ombre
Aquilegia canadensis : sol rocailleux ou sablonneux, colibris, fleurs colorées, 45 cm.
Chelone glabra : sol humide et acide, croissance rapide, fleurs rosées, 60 cm.
Iris versicolore : sol frais à détrempé, fleur tricolore, 55 cm.
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